
Région des Annapurnas
Au Népal, une zone écologique clé où les peuples autochtones vivent depuis des temps immémoriaux, la Fédération népalaise des nationalités autochtones (NEFIN)...
Dans le bassin du fleuve Madre de Dios au Pérou, un territoire ancestral de forêt tropicale où vivent plusieurs communautés indigènes, la Fédération indigène du fleuve Madre de Dios et de ses affluents (FENAMAD) s'efforce de représenter et de défendre légitimement la volonté collective de tous les peuples indigènes du Madre de Dios, y compris ceux qui vivent dans l'isolement et qui n'ont jamais eu de contact.
Dans le cadre de cette initiative, l'ICI vise à améliorer la gestion de 3 748 946 hectares au Pérou, en impliquant 5 505 parties prenantes directes du projet.
Renforcer le suivi et la surveillance du territoire et les systèmes d'alerte précoce au niveau communautaire avec l'aide des technologies satellitaires et autres.
Renforcer la protection de l'IPACI selon le principe du "non contact" dans la zone du parc national de Manu et de Madre de Dios.
Renforcer les capacités et les compétences des populations pour améliorer la gouvernance, la planification et la gestion territoriale (plans de vie, zonage territorial, statuts, entre autres)
Renforcer les capacités et les compétences en matière d'administration financière, de développement et de gestion de projets et de collecte de fonds
Renforcer et revaloriser l'identité culturelle des peuples et leur relation avec leur histoire et leurs territoires ancestraux. Processus d'autogestion des peuples autochtones mieux organisés en tant que partenaires actifs dans la définition des politiques de conservation de leurs territoires avec des zones naturelles protégées.
Revaloriser, documenter et promouvoir la recherche sur les connaissances et les pratiques traditionnelles afin de garantir la souveraineté alimentaire, l'atténuation du changement climatique et la perte de biodiversité.
Promouvoir des processus d'échanges binationaux entre les peuples et les organisations membres de la proposition de conservation inclusive, afin de s'accorder sur des critères, de consolider des alliances et de transférer des expériences et des connaissances.
Renforcer les capacités des dirigeants autochtones et leur participation aux espaces et réseaux internationaux de conservation et de droits de l'homme.
Renforcer les stratégies de protection des défenseurs et des femmes
Pérou
7,497,911
5,505
Les points chauds de la biodiversité mondiale et les zones de nature sauvage à haute biodiversité :
Andes tropicales
Réserves de biosphère :
Réserve de biosphère de Manu
Sites du patrimoine mondial
Manu
Zones protégées/Zones de gestion de la faune sauvage/etc :
Parc national du Manu ; réserve communale d'Amarakaeri ; réserve nationale de Tambopata ; parc national de Bahuaja Sonene ; parc national d'Alto Purús
Zones clés pour la biodiversité :
Manu
Parque Nacional Purus y Bahuaja Sonene ; Reserva Nacional Tambopat ; Reserva Comunal Amarakaer ; Reserva Territorial de Madre de Dios para pueblos indigenas en aislamiento
34%
10
La géographie de ce sous-projet se trouve dans la partie péruvienne du sud-ouest de l'Amazonie. Elle fait partie du biome amazonien et se situe dans les grands bassins des fleuves Madre de Dios, Beni et Mamoré. Elle comprend trois grandes zones écologiques : les chaînes de montagnes sub-andines, les contreforts de la cordillère des Andes et la vaste plaine alluviale de l'Amazone. Le gradient altitudinal va de 250 mètres à 4 000 mètres au-dessus du niveau de la mer, avec des précipitations comprises entre 1 500 et 6 000 mm/an, ce qui lui confère une grande fragilité écologique. Il en résulte une mosaïque d'écosystèmes tropicaux pluviaux d'une richesse extraordinaire. Les zones protégées de cette zone de sous-projet (Manu, Amarakaeri, Bahuaja-Sonene et Tambopata) font partie du corridor de conservation Vilcabamba-Amboró et sont reconnues comme l'un des points chauds les plus riches de la planète sur le plan biologique. La zone contient environ 70 % de la biodiversité du Pérou, y compris un grand nombre d'espèces endémiques de flore et de faune. Elle est extrêmement importante pour le maintien de services écosystémiques d'une valeur locale, régionale et mondiale considérable, notamment la fourniture de ressources naturelles (bois, PFNL, faune, etc.), la séquestration du carbone et la régulation des bassins hydrographiques.
La zone du sous-projet comprend 4 groupes indigènes, y compris des groupes en situation d'isolement et de premier contact. Du côté péruvien du bassin du fleuve Madre de Dios, il existe des faiblesses et des limites à la reconnaissance légale du droit au territoire des peuples indigènes - puisqu'en l'absence de chiffres spécifiques conformes aux normes internationales - ils ont été catégorisés en tant que communautés indigènes, zones protégées et autres, qui ne reconnaissent pas leur intégrité ou ne garantissent pas leur propriété. Ce contexte permet l'octroi de droits à des tiers, limitant l'exercice de l'autodétermination et de l'autogestion, et générant des conflits entre les communautés et les acteurs externes. La zone du sous-projet comprend une partie du territoire du peuple Mashco Piro isolé et contribue à la protection d'une zone transfrontalière au Pérou et au Brésil de plus de 8 millions d'hectares, connue sous le nom de corridor territorial Pano Arawak PIACI. Les modèles de conservation axés sur les droits, l'identité et les revendications territoriales ont pris de l'ampleur grâce à la formation de quatre organisations ethniques représentant quatre peuples : la nation Ese Eja (2013), la nation Harakbut (2016), le peuple Matsigenka du parc national du Manu (2017) et la nation Yine (2018). Ces nouvelles formes d'organisation ont émergé, sous l'impulsion et en articulation avec les organisations multiethniques existantes. La FENAMAD et ses organisations intermédiaires affirment l'identité ethnique de leurs membres et cherchent à se consolider et à se formaliser en tant qu'interlocuteurs de l'État péruvien dans des territoires plus vastes qui comprennent des zones protégées à forte biodiversité (Manu, Amarakaeri, Bahuaja-Sonene, Tambopata), et à participer activement à leur conservation et à leur gouvernance. Cette situation présente donc un contexte dynamique pour les trajectoires organisationnelles et l'évolution des cadres politiques et normatifs dans lesquels les droits territoriaux des indigènes sont définis.
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