Thaïlande
Le consortium thaïlandais d'organisations réunies par l'Indigenous Peoples' Foundation for Education and Environment (IPF) s'efforce de promouvoir les ...
En République démocratique du Congo, ANAPAC travaillera avec les peuples autochtones dans les zones et territoires du patrimoine autochtone et communautaire pour mettre en évidence leurs systèmes de croyances et de valeurs, leurs connaissances et compétences en matière de gestion des ressources naturelles, ainsi que leurs systèmes de maintien de la paix et de stabilité communautaire afin de renforcer, d'améliorer et de sécuriser les zones et territoires qu'ils conservent.
Dans le cadre de cette initiative, l'ICI vise à améliorer la gestion de 220 715 hectares en République démocratique du Congo, en impliquant 15 000 parties prenantes directes du projet.
Organiser des ateliers communautaires locaux marqués par le consentement préalable, libre et éclairé des communautés, des visites sur le terrain, une cartographie participative, de la documentation.
Collecter des données biologiques et socio-économiques, des sons et des images pour produire des documents audiovisuels destinés au grand public national et international et aux organes législatifs et décisionnels de la RDC.
Impliquer les institutions des peuples autochtones et les communautés locales qui sont liées aux APCA identifiées.
Analyser comment les communautés gouvernent et gèrent ces APCA, en identifiant leurs systèmes de croyances et de valeurs, leurs connaissances, leurs compétences, leurs règles d'utilisation des ressources naturelles, leurs systèmes de surveillance, de défense, de maintien de la paix et de stabilité communautaire.
Utiliser l'outil ARP (Autonomous Reinforcement Process) du consortium APAC dans chaque APAC pour donner aux communautés la possibilité de faire leurs propres constatations et de développer leur propre analyse et planification d'activités.
Faciliter les discussions avec les communautés pour mettre en évidence les atouts et les défis liés à la gestion et à la durabilité de l'APAC.
Identifier les types de soutien, à la fois juridique et socio-économique, qui sont appropriés et efficaces pour renforcer la durabilité des APAC.
Engager des organisations juridiques avec les acteurs les plus directement intéressés, c'est-à-dire les institutions des peuples autochtones et des communautés locales du pays, ainsi que les alliés et autres parties prenantes de la conservation de la nature en RDC.
Élaborer des options "appropriées" et souhaitables sur la base de plusieurs critères et perspectives
Organiser des réunions de plaidoyer à tous les niveaux pour présenter les résultats des APAC identifiées dans les 3 paysages bio-culturels et les options pour leur reconnaissance légale Engager les institutions internationales au plus haut niveau technique (Secrétariat de la CBD, Programme mondial de l'UICN sur les aires protégées, PNUE WCMC) Collecter les données nécessaires à l'inscription, dans le registre international des APAC du PNUE WCMC, de plusieurs APAC identifiées dans les trois paysages bio-culturels Produire des films à diffuser à la télévision congolaise, produire des articles de presse et des programmes radiophoniques
RD Congo
661,931
66,015
Les points chauds de la biodiversité mondiale et les zones de nature sauvage à haute biodiversité :
Bassin du Congo
Zones clés pour la biodiversité :
Forêt d'Irangi ; Parc national de Kahuzi-Biega ; Forêts à l'ouest du lac Edward
Zones importantes pour la conservation des oiseaux :
Mont Kenya ; Monts Aberdare
Sites Ramsar :
Tumba -Ngiri- Maindombe (Equateur, Maindombe, Sud Ubangi- Mongala)
Sites du patrimoine mondial :
Parc National de la Salonga ; Parc National de Kahuzi Biega
<1%
31
La RDC est l'un des pays les plus diversifiés au monde, avec des niveaux élevés d'endémisme, d'eau douce et de ressources forestières. La géographie du projet s'étend sur trois paysages bioculturels de la République démocratique du Congo, chacun caractérisé par une biodiversité et des contextes culturels différents. Ces trois paysages se situent dans l'est, le centre et l'ouest de la RDC. La zone du projet dans l'est de la RDC fait partie du point chaud de la biodiversité de l'est de l'Afromontane, qui s'étend sur un million de kilomètres carrés et fournit de vastes services écosystémiques et un habitat à plus de 100 espèces de mammifères endémiques, entre autres. Il existe plusieurs grandes aires protégées en dehors des aires protégées (AP), ou partiellement à l'intérieur de celles-ci, dans l'est et le centre du pays ; il s'agit notamment des aires suivantes : Kokolopori, les hauts plateaux de Marungu, les montagnes d'Itombwe et le bassin versant du lac Kivu. Le projet proposé recoupe plusieurs des ZAC qui ont été mises en évidence comme des priorités absolues en RDC sur la base de leur importance biologique relative.
Les peuples autochtones représentent environ 3 % de la population de la RDC et comprennent des chasseurs-cueilleurs nomades ou semi-nomades et des personnes qui se sont installées et pratiquent l'agriculture ou d'autres activités commerciales. Les communautés vivant dans les forêts dépendent fortement des ressources naturelles pour leur survie, mais la pression croissante sur les écosystèmes fragiles augmente l'insécurité alimentaire et aggrave la pauvreté au sein de ces communautés vulnérables. Le cadre juridique de la RDC fournit actuellement des bases limitées pour la reconnaissance du contrôle des PA et des CL sur les forêts par le biais de zones protégées et de concessions communautaires, plutôt que par la propriété de terres ou d'autres ressources par les PA ou les CL. Des réformes nationales sont en cours pour y remédier et certaines initiatives infranationales s'efforcent également de reconnaître et d'officialiser les droits fonciers coutumiers. Toutefois, selon Landmark, 86 % des terres gérées de manière coutumière n'ont pas encore été reconnues. Le gouvernement national a fixé un objectif de 2,4 millions d'hectares de forêts sous gestion communautaire d'ici 2023 ; en 2020, il avait atteint la moitié de son objectif. Toutefois, cet objectif a été fixé principalement en fonction de l'exploitation communautaire du bois, ce qui démontre une fois de plus l'importance de mettre l'accent sur les zones protégées gérées par les peuples autochtones et les communautés locales et de les promouvoir, en mettant l'accent sur la conservation de la biodiversité et le maintien des services écosystémiques.
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Au Népal, une zone écologique clé où les peuples autochtones vivent depuis des temps immémoriaux, la Fédération népalaise des nationalités autochtones (NEFIN)...
Le Bose Vanua o Lau à Fidji et la House of Ariki dans les îles Cook collaborent dans le cadre de l'ICI pour faire avancer les objectifs des peuples autochtones en matière de durabilité...